La procrastination est un report délibéré et inutile d'une action précédemment prévue.
Elle est une forme d'évitement, qui conduit le plus souvent à une entrave à la réussite. Elle peut être considérée comme une forme d'auto-sabotage car elle mène le plus souvent à l'échec et accroit la peur, la culpabilité et l'inertie. Dans le cerveau, la prise de décision allume le cortex singulaire antérieur qui a pour rôle d'effectuer un calcul coût/bénéfice. Il a été étudié que chez les procrastinateurs, cette partie du cortex décompte plus vite les coûts que les récompenses. La personne va donc penser que ce sera moins coûteux de le faire plus tard. Les chercheurs ont aussi démontré la présence d'une amygdale plus grande chez ce type de personne, ainsi qu'une moins bonne connexion avec le cortex singulaire antérieur. L'amygdale est une région du cerveau impliquée dans la régulation des émotions et en particulier de la peur. La personne serait donc plus bloquée par la peur, l'anxiété et les émotions négative face à une tâche qu'elle ne veut pas faire et la faible connexion engendrerait une mauvaise évaluation des coûts/bénéfices.
Cependant, l'évaluation du cerveau ne suffit pas à elle seule à expliquer la procrastination pour laquelle il est question d'une interaction resserrée entre le cerveau, le contexte et la psyché.
En effet, la procrastination peut aussi devenir un mécanisme de défense face à un manque de confiance en soi pour atteindre un objectif : le manque de temps devient alors une bonne raison pour justifier l'échec, sans remettre en question l'estime de soi. La raison de l'échec est alors déplacée à l'extérieur de soi.
D'autres raisons peuvent entrainer la procrastination :
L'ennui, le manque de stimulation, et son inverse, comme une tâche trop difficile ou pour laquelle nous n'avons pas la compétence.
Un objectif mal défini
Une mauvaise gestion du temps.
La kinésiologie peut vous aider à dépasser cette problématique afin de retrouver une dynamique positive dans votre vie.
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